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 Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Jean-Claude Dosseto Expert en médecine Naturelle. Diplômé en médecine fonctionnelle et nutritionnelle, Phytothérapie & Aromathérapie, consultation et formation. Contact : 0641231014 jeandosseto@gmail.com


La détox du foie ce que l'on ne vous dit pas ! (partie 1)

Publié par jean claude Dosseto/Naturopathe Nutritionniste sur 18 Juin 2018, 18:36pm

Catégories : #Pathologie, #hygiénisme, #physiologie

 

Les xénobiotiques et leur métabolisme

Les xénobiotiques sont des molécules étrangères à l’organisme. Il s’agit par exemple des médicaments, des polluants de l’eau ou de l’atmosphère, des additifs alimentaires mais également de certains composés naturels des aliments.

Les êtres vivants sont donc obligatoirement exposés à ces composés et doivent être capables de faire face à certaines de leurs propriétés potentiellement délétères, telles que l’hydrophobie, qui ne permet pas leur élimination de l’organisme ou leur réactivité chimique avec certains constituants cellulaires.

Compte tenu de la grande diversité et de la nature imprévisible de la structure chimique de ces xénobiotiques, les êtres vivants doivent disposer d’un arsenal diversifié que sont les enzymes pouvant effectuer un large spectre de réactions chimiques sur des substrats ayant des structures très diverses.

Métabolisme des xénobiotiques. Les xénobiotiques peuvent pénétrer dans la cellule car ils sont généralement Hydrophobe. 
Les xénobiotiques sont alors pris en charge par des enzymes de phase I, dits de fonctionnalisation, dont les plus importants sont les cytochromes P450 (CYP) qui catalysent une réaction de monooxygénation. Les enzymes de phase II conjuguent les xénobiotiques, fonctionnalisés ou non, avec un groupement (glutathion, acide glucuronique, méthyl, acétyl…), dont le rôle est soit de neutraliser un groupement réactif (thiol, amine, aldéhyde), soit de rendre le xénobiotique hydrophile afin de faciliter son élimination par l’organisme. Enfin, si le métabolite obtenu est très hydrophile, il devra être transporté à travers la membrane cellulaire par des protéines de phase III, telles que le transporteur mrp (multidrug related protein).

Le métabolite ainsi produit pourra soit être éliminé dans la bile ou les urines, soit, après transport dans le sang ou dans la bile, être métabolisé de nouveau dans d’autres tissus possédant un autre spectre d’EMX (phase IV). Cette classification est destinée à clarifier la compréhension du métabolisme complexe des xénobiotiques.

Explication des phases 1 / 2 / 3 : (voir la photo).

La phase 1 est dite de fonctionnalisation. Les enzymes de cette phase, regroupées pour la plupart sous le terme de cytochromes P450, vont « oxyder » les toxiques liposolubles en leur ajoutant un radical chimique spécifique. A noter que cette étape produit des résidus instables et peuvent s’avérer plus toxiques que les composés originels, notamment en cas de statut antioxydant insuffisant. 
Donc le résidu de phase 1 produit des substances que l'on appelle métabolite intermédiaires qui sont plus toxique que les composés originels, je précise qu'une carence en fer rend la phase 1 dite de fonctionnalisation impossible .

Les micronutriments sont essentiels pour permettre à ces complexes enzymatiques de fonctionner de manière optimale : les vitamines B2, B3, B6, B9 et B12, le Magnésium, le Zinc, le fer, le Manganèse, le Chrome et le Cuivre sont particulièrement importants. (les carences en micro nutriment ont un impact sur la détox du foie)

L’activité des cytochromes (CYP) est par ailleurs variable en fonction des individus du fait de l’existence d’un polymorphisme génétique important.

Pour définir ce qu'est le polymorphisme génétique c'est la variabilité génétique (génotype) qui induit des variations de l'activité enzymatiques (phénotype), dans ce cas, l’expression du gène change l'activité enzymatique, son activité, sa fonction est modifier a celle de son origine, et peut donc avoir un effet de métabolisation (Ensemble des transformations chimiques et biologiques qui s'accomplissent dans l'organisme) rapide ou lente.

 
L'augmentation de l'activité enzymatique peut avoir des effets nocifs ou bénéfiques, l'activité des CYP dépend donc du génotype c'est à dire de la variabilité génétique de la personne mais également des interférences potentielles avec notre environnement, il aussi clairement établi que des polluants environnementaux comme la fumée de cigarettes ( meme passive) peuvent modifier l'activité des CYP impliqués dans les processus de détoxination des xénobiotiques.

 

La phase II est dite de conjugaison. Elle est en charge, non pas de garantir une bonne syntaxe, mais de transformer les substances oxydées issues de la première phase en molécules hydrosolubles pouvant être ainsi éliminées par les urines et la bile.

Cette transformation est assurée selon différents mécanismes en fonction de la nature des substances. On parle alors de sulfoconjugaison, de glucurono-conjugaison, de détoxication par méthylation ou par acétylation. Au-delà de leur dénomination technique, ces réactions sont dépendantes du statut nutritionnel;

Par ailleurs, le début de cette seconde phase neutralise les dérivés oxydés issus de la première phase : l’organisme doit donc bénéficier d’un statut optimal en nutriments antioxydants et assurant le bon fonctionnement de certaines enzymes au nom soporifique;

Une dernière phase dite de solubilisation, en charge d’éliminer enfin les métabolites de l’organisme alors devenus hydrosolubles, grâce à la bile.

Il doit y avoir un bon équilibre entre la phase 1 et la phase 2 pour une détoxination correcte, si par exemple la phase 1 est trop rapide les métabolites toxiques vont alors stagner dans la cellule du foie et créer une intoxication de celui-ci, les gens qui ne tiennent pas l'alcool c'est à dire un verre de vin et ils sont pompettes, ou alors une tasse de café et sont excités comme une puce sont généralement des gens qui ont un déséquilibre entre la phase 1 et la phase 2, dans ce cas la phase 1 est trop rapide et la phase 2 ne suit pas la cadence, les métabolites de la phase 1 reste dans la cellule et ne sont évacués hors de la cellule (phase 3) ce qui crée une hépatotoxicité, si par contre la phase 1 est trop lente, la personne ne détoxine pas de façons idéale, mais c'est assez complexe, je ne rentrais pas dans le détail, une personne peut bien supporter le café et pas l'alcool et inversement, tout dépend du xénobiotique, pour le savoir il existe des tests, cela peut s'avérer intéressant de le faire car le test peut déterminer l'efficacité d'un traitement ou inversement de sa toxicité, par exemple une chimiothérapie pourra être facilement détoxifier et alors ne créera peu de dégâts et pour une autre personne l'on verra que celle-ci sera toxique car le génotype de l'individu ne pourra traiter ce xénobiotique.

Le temps entre la phase 1 et la phase 2 devra être la plus courte possible pour limiter la toxicité. Je conseilles vivement à toute les personnes touchés par le cancer de faire ce test pour savoir quelle stratégie adopter et éviter une intoxication encore plus importante de l'organisme, le test peut être fait dans ce laboratoire spécialisé : 

 

Test génétique préventif relatif aux capacités de détoxification de phase I &2   https://www.labo.lu/.../integrative/genetic-testing/detoxgen

Test génétique préventif pour contrôler les effets indésirables du traitement hormonal de substitutionhttps://www.labo.lu/.../integrative/genetic-testing/femgen

 

Jean Claude Dosseto Naturopathe Nutritionniste
Expert en nutrition et physionutrition
Phytothérapeute Aromathérapeute 
13008 MARSEILLE

 

0641131014

 

Consultation à distance possible via skype ou téléphone

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