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 Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Jean-Claude Dosseto Expert en médecine Naturelle. Diplômé en médecine fonctionnelle et nutritionnelle, Phytothérapie & Aromathérapie, consultation et formation. Contact : 0641231014 jeandosseto@gmail.com


Thyroïdite de Hashimoto

Publié par jean claude Dosseto/Naturopathe Nutritionniste sur 22 Mai 2019, 08:26am

Catégories : #La nutrithérapie par l'alimentation, #Pathologie, #physiologie

L’intestin est la pierre angulaire de la santé. La muqueuse de l’intestin est une barrière immunitaire importante et on sait qu’une mauvaise santé de cette barrière favorise les maladies auto-immunes.

 

Se rappeler que 20 % d’une bonne activité de la thyroïde dépend d’une flore saine. De plus, une alimentation appauvrie ou une mauvaise capacité de digestion réduit l’assimilation de nutriments importants pour la thyroïde comme le sélénium, le zinc, la vitamine A et D et la tyrosine.

D’autre part, un intestin enflammé ou des infections intestinales épuisent les surrénales ce qui secondairement réduit également l’activité de la thyroïde.


De nombreuses recherches scientifiques pointent du doigt l’intestin comme vraisemblable origine de nombreuses maladies auto-immunes. On sait par exemple qu’une intolérance au gluten ou une sensibilité au gluten sont fortement reliées statistiquement à la maladie d’Hashimoto.

Un stress chronique mal géré peut réduire l’activité de la thyroïde de diverses façons. Au niveau du cerveau, quand l’hypothalamus et l’hypophyse sont occupés par un stress chronique, ces glandes sont moins capables de stimuler la thyroïde. 


De plus, le stress augmente l’utilisation de la TBG réduisant la capacité de transport dans le sang des hormones thyroïdiennes, le stress réduit également la conversion des hormones T4 en T3 et pourrait créer une perte de sensibilité des récepteurs thyroïdiens (résistance aux h. thyroïdes). 


Le stress chronique, par une sécrétion constante de cortisol, affaiblit le système digestif favorisant dysbiose, inflammation et infection intestinale, augmentant ainsi le risque de faire une maladie de Hashimoto. Diverses publications ont souligné une nette relation entre le stress et la survenue d’une thyroïdite auto-immune.


La thyroïde est sensible aux toxines de l’environnement, sachant que l’on vit dans un monde pollué, on a de quoi s’inquiéter. 


Les polluants les plus impliqués dans la thyroïde sont en premier lieu les halogènes tels que les bromines, le fluor ou les produits chlorés. Ces produits interagissent avec l’iode et peuvent bloquer les récepteurs à l’iode ou réduire la capacité de conversion de T4 en T3. Les métaux lourds tels que le mercure, le plomb, le cadmium ou l’aluminium sont des polluants fréquents dans notre environnement qui bloquent des réactions enzymatiques clés de l’organisme. 


Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques tels que les PCB , les pesticides, herbicides, le bisphénol-a, les phtalates, etc. Ces produits miment l’effet des œstrogènes provoquant une dominance oestrogénique perturbant la fonction de la thyroïde. 


Améliorer les facteurs perturbant la thyroïde par :


A.   une alimentation saine et peu inflammatoire                                                                                  

B.   un microbiote sain et équilibré                                                                                                                      

C.   une bonne gestion du stress                                                                                                                                

D.   un environnement le moins toxique possible                                                                                            

E.   l’élimination d’infections chroniques


A.  Une alimentation saine et anti-inflammatoire
Eviter les variations de la glycémie qui peuvent conduire à une insuline-résistance et une augmentation des AGE (advanced glycation end products) provoquant une inflammation de bas grade. Pour cela, éviter les sucres et ces dérivés (fructose, dextrose, maltose, sirop de maïs, etc..) et réduire les féculents et les céréales raffinées qui composent souvent une grande partie de l’alimentation occidentale (pâtes, pizzas, crackers, chips, etc.), préférer des céréales complètes ou semi-complètes avec un index glycérique plus bas.
Amener des vitamines, minéraux et polyphénols anti-inflammatoires en favorisant  la consommation des légumes, des noix et des fruits (faibles en glucides). 


Protéger et nourrir le microbiote intestinal en adoptant une diète riche en fibres prébiotiques. Pour augmenter l’apport des prébiotiques, on va se tourner vers les légumes, les fruits et les légumineuses (si tolérés). Pour les légumes, on pensera à consommer des aliments tels que des poireaux, des asperges, des artichauts ou des crucifères. Les légumineuses sont connues pour faire ballonner et générer des flatulences. Afin de réduire ce risque, il est préférable de les faire tremper dans de l’eau et de bien les rincer, voir de les faire germés.


B.  Un intestin et microbiote sain
Éliminer les aliments mal tolérés par l’intestin
Il faut essayer de connaître les aliments qui agressent notre intestin. Par exemple 8 à 20 % de la population est susceptible de souffrir d’une sensibilité au gluten. D’autres aliments tels que les produits laitiers, les légumineuses, les œufs, le maïs, le soja ou les levures peuvent être responsables d’une inflammation intestinale. Réparer la muqueuse intestinale et réensemencer la flore avec de bonnes bactéries.


C.  Une bonne gestion du stress
Éviter de trop fatiguer les surrénales en consommant
trop sucre et trop de café (ou autres boissons stimulantes)
en fumant et en consommant trop d’alcool
des aliments mal tolérés ou allergisants, des graisses partiellement hydrogénées (TRANS) qui peuvent bloquer la synthèse des hormones des sucres artificiels, qui peuvent inhiber la synthèse de certaines hormones.


Maintenir le plus possible un bon sommeil.


Il est conseillé d’aller se coucher chaque soir vers la même heure, en évitant de se coucher après 22 h 30/23 h afin de permettre à ses glandes surrénales de récupérer, il faut viser au minimum 7 heures de sommeil par nuit.


Pratiquer une technique de relaxation
Pratiquer ces exercices dans une ambiance calme, loin du stress de la vie. Les techniques particulièrement performantes sont la cohérence cardiaque ou la méditation en pleine conscience.


Nutriments et plantes qui soutiennent les surrénales
Prendre des acides gras Omega 3 et du GLA. Ces acides gras sont essentiels pour la communication intracellulaire et la synthèse des hormones autant pour les surrénales que pour la thyroïde.


Les vitamines B et particulièrement la vitamine B5 sont importantes comme cofacteurs pour la synthèse des hormones surrénaliennes. La vitamine B5 a la possibilité de réduire la sécrétion du cortisol en période de stress.


Prendre du magnésium, indispensable pour le soutien énergétique de l’organisme et de la vitamine C dont les stocks sont réduits lors de stress.


Prendre des plantes adaptogènes, ces plantes soutiennent l’axe hypothalamo-surrénalien, les plus connues sont le ginseng panax, le ginseng sibérien, l’ashwagandha, la rhodiola, l'astragale, l'eleuthérocoque, tribulus terrestris etc..


Penser à la Réglisse qui peut être recommandée dans tous les stades du stress, elle augmente la demi-vie du cortisol circulant préservant de l’épuisement des surrénales.


D.  Un environnement le moins toxique possible
Nous avons vu que la santé de la thyroïde peut être affectée par de nombreuses toxines de notre environnement. On sait par exemple que les halogènes (fluor, Chlore, bromine), les métaux lourds, le perchlorate, les PCB, le bisphénol A, etc. sont mauvais pour le bon fonctionnement de la thyroïde. Un grand nombre de ces toxines font partie de notre environnement intime. Pour de nombreuses personnes, c’est la charge totale de toutes ces toxines qui finit par dépasser un certain seuil et nous affecter. Nous pouvons agir plus facilement sur les toxines à l’intérieur de nos habitats. 


Voici quelques suggestions utiles afin de réduire notre environnement personnel :
Manger des aliments bio afin de réduire l’absorption de pesticides, colorants, conservateurs chimiques, etc. 


Les produits laitiers et les viandes qui ne sont pas bio contiennent également des traces d’antibiotiques qui impactent négativement la flore intestinale.


Purifier l’air intérieur en aérant fréquemment les pièces à vivre ou à dormir, voir mettre un filtre à air pour purifier l’air. La pollution à l’intérieur des maisons contient en moyenne 2 à 5x plus de polluants que l’extérieur.


Purifier l’eau du robinet, l’eau du robinet contient fréquemment du chlore ou du fluor pouvant rentrer en compétition avec l’iode au niveau de la thyroïde.


Ne pas utiliser de contenant alimentaire en plastique pouvant contenir des bisphenol-A qui est un perturbateur endocrinien, remplacer par du verre ou de l’acier inoxydable.
Protéger votre corps des produits chimiques en utilisant des gels douche et des shampooings bio.


Attention à tous les nettoyants en spray ou imperméabilisants riches en composés chimiques.


E.  Éliminer les infections chroniques
Les infections chroniques peuvent être des perturbateurs de notre système immunitaire et favoriser ou stimuler la survenue de maladie auto-immune.

Ces infections peuvent être d’origine bactérienne, virale ou parasitaire. Elles peuvent être souvent peu symptomatiques, voire dormantes, attendant les bonnes conditions pour s’exprimer.


Ces infections peuvent déclencher des maladies auto-immunes, car l’origine de ce type de maladie est multifactorielle et complexe. Il existe différentes hypothèses, une d’elles est le mimétisme moléculaire, dans ce cas certaines séquences de protéines de l’enveloppe des germes ressemblent à une configuration identique à certains de nos tissus, notre système immunitaire s’attaque par erreur à certains de nos organes, comme la thyroïde. 


Ces infections chroniques peuvent être nombreuses, toutefois les germes qui ont été le plus associés avec la maladie d’Hashimoto sont l’Epstein Barr virus, l’Hélicobacter pylori, le Yersinia enterocolitica.


L’Epstein Barr virus, Il existe des approches naturelles pour éradiquer ce virus. Certains champignons, par leur propriété antivirale, sont particulièrement intéressants. J’utilise souvent les mycéliums en associant du Ganoderme, du Coriolus versicolor et du Shiitake. Certains polyphénols sont également très intéressants sur ce virus (quercetine, curcumine, etc..).

 
L’acide lauréique qui se trouve dans l’huile de coco est très intéressant, sa forme en monoglycerol, appelée monolaurin à l’effet antimicrobien le plus puissant. À la place de consommer de grosses quantités d’huile de coco, il existe un produit appelé Lauricidin qui est une forme concentrée de monolaurin. On peut consommer une demi-dosette à une dosette une à 3 x par jour avec un aliment, la dose doit être augmentée progressivement selon tolérance.


Le Yersinia Enterolitica est un agent infectieux qui se retrouve dans les aliments et l’eau contaminés. Il existe des similitudes entre certaines protéines de ce germe et la thyroïde favorisant des réactions croisées par mimétisme moléculaire. Si le yersinia n’est pas éradiqué de l’intestin, le corps continue à produire des anticorps contre la bactérie, mais également contre la thyroïde. On peut proposer des produits à base d’herbes antimicrobiennes.


L’hélicobacter Pylori se retrouve dans le système digestif de nombreuses personnes et peut causer des ulcères. Il peut être détecté par des tests respiratoires ou dans les selles. Le traitement de l’helicobacter semble réduire l’auto-immunité. L’helicobacter pylori peut être traité par des agents naturels tels que la berberine, le mastic gum, le zinc carnosine, la réglisse, la quercétine, la propolis et quelques fois des probiotiques. Certaines préparations combinent plusieurs de ces produits (par exemple, le Pyloricil).


Le candida albicans peut contribuer à entretenir une auto-immunité contre la thyroïde. La prise en charge est complexe associant une diète pauvre en sucres et des traitements naturels à base d’herbes antimicrobiennes (berberine, acide caprylique, ails, ext. pépins de pamplemousse, HE origan, etc..). Des parasites tels que le Blasocytis hominis doivent être éliminés par des préparations antimicrobiennes naturelles. Dans tous les cas, il est conseillé de prendre des probiotiques en association.

On retrouve fréquemment le SIBO (small intestinal bacterial overgrowth) se manifeste en premier lieu par des troubles digestifs‌, comme des ballonnements, des flatulences, des douleurs abdominales, des spasmes digestifs, des reflux gastro-œsophagiens, des éructations, des nausées, des diarrhées ou de la constipation, ou une alternance.....


Ne pas oublier que cette maladie, est une maladie qui souligne un épuisement thyroïdien et surrénalien qui devient général de tout le système endocrinien et du système nerveux,  il faudra donc organiser des moments de repos tous les jours, plus des exercices de respiration, comme la respiration abdominale et cohérence cardiaque, et une activité physique adaptée.


De plus cette fatigue du système endocrinien et S Nerveux conduit à de l'hypo vascularisation par défaut de production des glande surrénale d'adrénaline qui va permettre une bonne contraction du coeur et propulser le sang au travers des vaisseaux sanguins, un défaut de production d'adrénaline induira une faiblesse circulatoire et comme conséquence ( frilosité, dépression, et des troubles divers, mémoire, olfaction, faiblesse digestive etc..) ce trouble circulatoire va de paire avec l'élimination, et les déchets s'accumule et la seule réponse du corps pour traiter cette accumulation de déchets est l'inflammation, de plus le manque de cortisol ne permet la régulation de cette inflammation.

Les surrénales épuisées vont induire une fuite minérale particulièrement le sodium mais aussi les autres minéraux comme le potassium et magnésium, sauf le calcium qui est lui gérer par les parathyroïdes, mais si celle-ci est en hyperfonction le calcium ne sera fixer dans l'organisme.


Les fuites minérale plus l'inflammation mènent à l'hyperperméabilité intestinale, car la paroi intestinale est faite d'un maillage minéral, l'inflammation appellent la production de médiateurs  pro inflammatoire comme les cytokines, qui vous induire le relâchement des jonctions serrés de la parois intestinal dit épithélium.


Des techniques comme le brossage à sec pour aider la lymphe à circuler et d'autre outils comme le sauna, les bains chauds active la fonction circulatoire, on peut aussi utiliser la bouillotte dans le lit, le but et de s'exposer à la chaleur pour  favoriser l’activation de la fonction circulatoire (sang), ces actions vont augmenter la vascularisation et donc votre métabolisme et l'élimination des déchets.


Il faudra obligatoirement réduire l'état inflammatoire pour que la muqueuse ne soit plus hyperperméable, ce qui régule l'inflammation c'est le cortisol produit par les surrénales, il faudra donc comme je vous disais en dessus avoir des moment de repos tous les jours et utiliser des plantes adaptogènes ( astragale, eleuthérocoque, rhodiola, ortie semences 
feuilles racines, griffonia) et une alimentation non inflammatoire.
Pour contrebalancer les pertes minérales il faudra en apporter de façons massive,  par la micro-nutrition , l'alimentation, les jus de légumes, et aussi le plasma marin .

 

Faites vous accompagner par un professionnel, qui vous aidera à mettre en place votre programme complet de retour à la pleine santé, sans la mise en place d'un programme écrit vous aurez peu de réussite, la mise en place de programme fait partie aussi de mon travail avec vous, pour avoir de la réussite, il faut obligatoirement définir toutes les actions que vous allez mettre en place au quotidien pour atteindre vos objectifs , faire un planning écrit et s'y tenir.

 

Jean Claude Dosseto
Naturopathe / Nutritionniste / phytothérapeute 

Micro-Nutrition/ Hormono-Nutrition / Oncologie intégrative
Consultation au cabinet ou à distance 
Tel 0641231014
jeandosseto@gmail.com

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